Odieux !
Publié le 18 Septembre 2014
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Les petits barons du PS, ministres intègres qui « oublient » de payer leurs impôts ou cachent des comptes en Suisse, magouilleurs de la MNEF, banquiers reconvertis à la politique, politiques reconvertis dans le « business », ministres qui passent à la Commission européenne pour récompenser leur politique au service de celle-ci, ne se contentent plus de servir le capital.
Ils insultent les travailleuses.
La morgue de classe de ces nouveaux aristocrates suinte dans leurs propos. L'arrogance de ces gens-là ne connait plus de limites.
Et ce ne sont pas des excuses hypocrites qui camoufleront ce qu'ils pensent des ouvrières, des travailleurs qu'ils méprisent comme les marquis de la cour de Louis XVI méprisaient les « manants ». Comme les seigneurs méprisaient les serfs et le bas peuple des villes. Ces nouveaux muscadins veulent rosser les nouveaux Sans-Culottes, non contents de leur imposer chômage et misère, ils exhalent leur haine des « sans-dents » et des « illettrés ».
On croit entendre les Versaillais parler des Communards : « cette ligue de tous les déclassés, de tous les incapables, de tous les envieux, de tous les assassins, de tous les voleurs » (Leconte de Lisle), des « têtes de pions, collets crasseux, cheveux luisants... » (Alphonse Daudet).
Odieux ! Oui, sans conteste, et révélateur de ce que ces nouveaux féodaux pensent du peuple.
Les « sans Rolex ayant raté leur vie », les « illettrées » qui luttent pour gagner la leur et garder leur emploi, et qui ne comprennent pas « qu'il n'y a pas d'alternative » (Thatcher et Valls) à leur exploitation et au mépris des maîtres, sauront ainsi, pour ceux qui en doutaient encore, que seul le chemin de la lutte, leur unité et leur organisation pourront briser l'insolence du capital et de ses serviteurs.
« Nous ne sommes rien, soyons tout ! » dit l'Internationale. Ne l'oublions pas.
Et rappelons à ces Macron, Sarkozy, Le Pen et autres valets du capitalisme que notre France « répond toujours du nom de Robespierre ».
ARIS