1er septembre à haut risque pour le Venezuela

Publié le 1 Septembre 2016

1er septembre à haut risque pour le Venezuela

Ce 1er septembre l’opposition vénézuélienne – compradore et pro-USA – a convoqué ses partisans pour aller manifester dans les rues de Caracas. Tentant probablement dans sa stratégie permanente de la politique du pire, de la violence de renouveler une nouvelle tentative putchiste. En témoigne le nom explicite donné à sa manifestation « la prise de Caracas »

Et de fait de nombreux éléments sont réunis pour craindre que cette « manifestation » ne soit à nouveau le camouflage d’une nouvelle tentative de débuter un coup d’état puisqu’elle contient tous les éléments pour répéter le scénario qu’a déjà vécu le Venezuela en 2002 : l’annonce à l’international d’une marche soit-disant « pacifique » mais des prises de positions et des discours très agressifs sur le terrain, une manifestation autorisée mais qui changera sûrement de parcours au dernier moment afin de provoquer un affrontement, etc.

N’oublions pas ce qui était arrivé en 2002 : l’opposition avait fait tirer sur ses propres partisans afin d’accuser dans les médias occidentaux le gouvernement de Chavez de réprimer dans le sang sa propre population. S’en était suivi un violent coup d’état qui ne dura que quelques heures grâce au soulèvement révolutionnaire de la population.

Tous est à craindre puisque la classe capitaliste refuse toujours de respecter les règles du jeux démocratique et préfère chercher l’affrontement. Et ce d’autant plus que l’opposition capitaliste peine à mobiliser. Cette année, quasiment toutes les manifestations lancées par l’opposition se sont soldées par des échecs. Quelque 3 à 4 000 personnes à chaque fois, c’est peu. C’est donc vers la violence et la fraude que l’oligarchie se tourne, elle qui n’a pas hésité à faire signer ses pétitions par des morts…

L’heure est encore une fois à la solidarité internationaliste pour défendre la démocratie au Venezuela comme partout en Amérique latine contre les déstabilisations et les agressions permanentes de l’impérialisme capitaliste US qui n’a jamais réellement mis fin à ses plans CONDOR.

La guerre économique – accompagnée de violences de rue lancées par l’opposition pro US – menée depuis des mois maintenant à haute intensité contre le Venezuela Bolivarien, les tentatives de déstabilisation de la Bolivie ou de l’Équateur, le coup d’état parlementaire contre Dilma Rousseff au Brésil le prouvent, l’oligarchie capitaliste est avide de prendre sa revanche sur les travailleurs d’Amérique Latine, de rétablir ses dictatures violentes pour pouvoir remplir à nouveau ses coffres en plongeant les peuples dans la misère. En a peine six mois de pouvoir l’homme de Washington qui préside désormais à Buenos Aires a réussi à faire doubler la pauvreté en Argentine, et dans le silence des médias occidentaux, 6 millions de personnes crèvent de famine dans la très ultra libérale Colombie.

Répondant à l’appel des camarades vénézuéliens, les militants du PRCF témoignent de leur pleine solidarité avec le peuple vénézuélien en ce 1er septembre à haut risque. Appelant au soutien et à la vigilance alors que déjà depuis plusieurs jours les médias capitalistes occidentaux intensifient leur propagande tandis que les « experts » américains indiquent vouloir « tester » la réaction du gouvernement du Venezuela, en clair tenter de le déstabiliser.

Le 10 septembre prochain, chacun pourra témoigner concrètement de cette solidarité internationaliste à l’occasion du meeting international sur le stand du PRCF à la fête de l’Huma en présence de l’ambassadeur du Venezuela !

Rédigé par PRCF 38

Publié dans #International

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