AMI ENTENDS-TU...

Publié le 10 Décembre 2006

le 13/2/2006

Comme des vautours, ils attendent, ils guettent, ils espèrent, le décès de l’homme le plus haï des impérialistes états-uniens et le plus aimé des peuples latino-américains et de tous les progressistes conséquents de la terre : Fidel Castro Ruz.
Sans vergogne, avec le conformisme qui leur tient lieu de cerveau, ils tentent un amalgame grossier, infect, entre Pinochet, l’exécutant de Kissinger et de la CIA, l’homme qui a torturé et assassiné des centaines de milliers de démocrates, le fasciste qui a expérimenté le premier les méthodes “néolibérales” des Chicago Boys de M. Friedman, et Fidel, le compagnon du Che, l’héritier de Bolivar et de Marti, l’homme qui a été ET QUI EST de toutes les luttes contre l’impérialisme, le capitalisme, le colonialisme, le racisme. L’homme auquel les Cubains doivent la dignité nationale retrouvée, les soins médicaux gratuits, une éducation démocratique de haute qualité, le plein emploi sur l’île, une recherche biomédicale de pointe, une démocratie nouvelle excluant les anciens propriétaires fonciers et autres capitalistes mais donnant aux ouvriers, aux paysans, aux intellectuels travailleurs de très larges pouvoirs d’intervention politique et de gestion sociale. L’homme qui dirigea, non pas un putsch militaire contre un gouvernement progressiste élu, mais une immense révolution populaire contre un régime fasciste notoirement corrompu; l’homme qui fut président du Mouvement des non-alignés, qui défendit sans trêve les droits du tiers–monde, qui joua un grand rôle dans la libération des peuples d’Afrique australe en envoyant un contingent cubain. L’homme qui a dit tranquillement non, et c’est sans doute son crime suprême, à la contre-révolution sous influence US de Gorbatchev et d’Eltsine, en continuant le combat de Lénine, d’Ho Chi Mihn et du Che. L’homme qui a toujours su associer le patriotisme le plus ardent à l’internationalisme et qui est aujourd’hui le principal inspirateur de l’alliance bolivarienne gagnante qui fait actuellement tâche d’huile en Amérique latine, du Venezuela ” chaviste ” en Bolivie “moraliste”, de l’Equateur au Nicaragua. L’homme qui fait, en tirant les leçons du passé, le lien entre le socialisme d’hier et celui de demain. L’homme dont Chavez se réclame ouvertement quand il déclare, à la barbe de Bush désavoué par ses électeurs, “vive la révolution socialiste” après sa triomphale réélection.
Messieurs les journalistes de France-Inter, de la “Croix” (pauvre Christ!), du Dauphiné libéré, de la Voix du nord, etc. qui gagnez votre vie à défendre le capitalisme et l’anticommunisme, vous osez amalgamer Pinochet à Castro, comme vous amalgamez l’URSS, le pays d’Octobre 1917 et de Stalingrad, au Troisième Reich. Vous ignorez sciemment pour complaire aux Dassault et Lagardère qui vous emploient, que le fascisme est la forme la plus brutale du capitalisme et de l’impérialisme, alors que le communisme est depuis toujours la forme la plus conséquente de l’antifascisme parce qu’il est la forme la plus conséquente de l’anticapitalisme.
Mais l’histoire a déjà absout Castro, que Batista, le Pinochet cubain, avait vainement tenté de “condamner” à l’issue d’un procès grotesque. Elle a déjà damné Pinochet et ses maîtres états-uniens comme elle a condamné Laval et ses maîtres allemands. Fidel lutte pour la vie, la sienne et “celle de toute l’espèce menacée par le capitalisme” comme le dit son récent message aux milliers d’hôtes illustres invités à Cuba au Théâtre Karl Marx. Et vous, vous luttez pour l’argent et pour l’obscurcissement des consciences en amalgamant le Tortionnaire américano-chilien au Résistant toujours debout de La Havane.
Ne criez pas au “culte de la personnalité”, Messieurs les nains. Si Fidel, comme Lénine ou Marat, est fort, c’est parce qu’il a justement su incarner la volonté de tout un peuple et de tous les peuples. Vous riez? vous ririez moins si, par hypothèse, les milliards d’électeurs du monde entier avaient un jour la possibilité de désigner au suffrage universel le président des Nations unies et qu’il eût à choisir entre Bush, l’homme de l’armement et des pétrodollars, et Fidel, le défenseur des damnés de la Terre. Il suffirait en effet pour que le second triomphe largement, que les moulins à mensonges du grand capital que vous représentez, se TAISENT pendant trois semaines, laissant les gens penser par eux-mêmes, pour qu’on assiste à un stupéfiant résultat!
Décidément, le “totalitarisme” n’est pas du côté qu’on croit!
Tenez bon, camarades cubains, tiens bon Fidel, tiens bon Chavez, le capitalisme a gagné une guerre mais l’histoire ne fait que commencer!
Le secrétariat national du PRCF
 

Rédigé par PRCF

Publié dans #International

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