ESPAÑA, QUE VIVA LA REPÚBLICA !
Publié le 4 Juin 2014
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Protégé de Franco, mis en place à la mort du dictateur pour conjurer les risques d’offensive populaire et républicaine que comportait la « transition », le roi Juan CARLOS vient d’abdiquer.
Ce personnage, mensongèrement présenté comme garant de la démocratie par la presse bourgeoise, est surtout signalé depuis trente ans par son train de vie somptueux, par les affaires de corruption dans son entourage et par son hostilité viscérale envers le Venezuela bolivarien.
Sa présence sur le trône d’Espagne devenait une menace pour la monarchie et pour la bourgeoisie espagnole, au moment où l’euro-austérité martyrise la population, provoque d’énormes manifestations et suscite la remontée des revendications républicaines, accompagnées de l’exigence du socialisme.
Il est à signaler que la consolidation des BOURBON sur le trône d’Espagne n’a pas seulement été voulue en 1976 par la réaction néo-franquiste du Mouvement National. Elle a aussi été portée par l’oligarchie européiste qui y voyait le moyen d’intégrer en douceur l’Espagne à l’UE Atlantique, de tenir en laisse le prolétariat espagnol aux fortes traditions communistes et anarchistes ; enfin, et c’est le plus triste, le retour au pouvoir des BOURBON a été soutenu par l’un des pires renégats du communisme occidental, chef de file de l’eurocommunisme - de plus en plus d’euro, de moins en moins de communisme -, le sinistre Santiago CARRILLO.