Exigeons le retrait du projet de loi El Khomri !

Publié le 26 Février 2016

Exigeons le retrait du projet de loi El Khomri !

On ne négocie pas les régressions ! Le « syndicalisme rassemblé » contre l ‘unité

Le projet de loi El Khomri est une agression totale, une provocation visant à une régression sociale faisant reculer les droits des travailleurs de plusieurs décennies. Ce projet de loi est bien évidemment inacceptable et il doit être retiré. Une pétition exigeant son retrait à d’ailleurs déjà recueilli plus d’un demi millions de signatures en l’espace de quelques jours.

Pourtant, il apparaît déjà que certaines organisations se prétendant « syndicales » refusent d’exiger le retrait de cette loi de la honte. Et ce même si le gouvernement par la voix de sa ministre du travail Myriam El Khomri a déjà indiqué que le gouvernement est prêt à utiliser le coup de force contre le parlement pour faire passer ce texte, comme il l’a déjà fait pour la loi Macron en faisant usage de l’Art 49.3.

Déjà Laurent Berger, le dirigeant de la CFDT – qui est le soutien systématique de toutes les régressions sociales, de l’ANI au protocole PPCR en passant par la casse des retraites – indique qu’il n’entend pas demander le retrait du texte, saluant des points positifs à ses yeux (sic!) mais le négocier . Rien d’étonnant quant on sait que Laurent Berger s’est positionné pour la condamnation des syndicalistes de Goodyear. Illustrant à merveille que la stratégie de la CFDT c’est bien de négocier le poids des chaines des travailleurs !

Alors que la riposte du mouvement social s’organise les travailleurs doivent se méfier des stratégies syndicales perdantes que certains , faux défenseurs des travailleurs, mais réels soutiens de fait du gouvernement Valls MEDEF voudraient tenter d’impulser pour empêcher le front uni des travailleurs de faire échec à cette loi. Et des syndicalistes tirent la sonnette d’alarme. Pour refuser le syndicalisme rassemblé dont on se souvient qu’il a débouché sur les défaites de 2010 ou 2003 – la CFDT torpillant à chaque fois la mobilisation populaire pour soutenir les régressions sociales – et ce alors même que les syndicats pouvaient s’appuyer sur un mouvement social d’une force considérable, mais au contraire s’appuyer sur un syndicalisme de classe, de masse, de combat seul garant du maintien de l’unité dans la lutte, et de la victoire.

En 2016, le mouvement social doit se souvenir de 2006 et de la victoire obtenue avec le retrait du CPE.

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Rédigé par PRCF 38

Publié dans #France

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