Bruno Le Maire, laquais du grand capital

Publié le 26 Février 2018

 

 
Bruno Le Maire, rendons lui cela, n'a jamais caché son étiquette. Il est de droite. Candidat brillant aux primaires de la droite 2,4 % des voix....et fort de ce raz de marée a prudemment décidé de passer chez Macron. La carrière a ses servitudes.
Macron étant de droite et de droite s'est donc entouré d'une garde de droite (LR) et de droite (PS).
Et parmi ceux de droite-LR, Bruno-le-renouveau.

Face à un camarade de la CGT de Peugeot à Mulhouse, le ministre Le Maire a choisi l'invective et la provocation : disant aux syndicalistes CGT qu'ils

"font partie de ces gens qui mènent le pays à la ruine". Que "Le peuple français compte plus que trois syndicalistes qui ne veulent pas discuter, c'est lui que nous écoutons", a dit encore M. le ministre Le  Maire.  Puis il a conclu avec un mâle accent de celui qui a la force "Nous ne nous laisserons impressionner par personne. Nous avons reçu des Français le mandat de réaliser enfin la transformation du pays et nous irons jusqu'au bout de cette transformation" mandat pesant 24% des suffrages exprimés, rappelons-le.
Mais finalement entendre Le Maire confirmer qu'il est animé d'une hargne de classe contre les militants syndicaux n'est franchement une surprise même pour les plus inattentifs de nos concitoyens.
En revanche les propos du patron de Le Maire, à savoir M. Carlos Tavarés président de PSA , sont encore plus révélateurs.
 
"Vous êtes l'avocat de Carlos Tavarès (le président de PSA), vous êtes le copain des patrons", avait lancé Salah Keltoumi, délégué CGT chez PSA Mulhouse.
 
Comme pour confirmer ces propos on a pu entendre Tavarés éructer à son tour contre la CGT de Peugeot :
"La CGT est le seul syndicat qui n'a pas signé l'accord de compétitivité "Nouvel élan pour la croissance" en 2016. Les autres syndicats, représentant 80% des salariés, coconstruisent l'avenir de l'entreprise", a ajouté Tavarès, qualifiant les organisations signataires de "réformistes". "Seule la performance protège véritablement l'entreprise. Nos organisations syndicales signataires, réformistes, l'ont parfaitement compris", a-t-il déclaré.
Hommage patronal aux syndicats collabos et/ou jaunes, attaques contre la CGT Peugeot, soutien à son laquais Le Maire, Tavarés indique ainsi aux travailleurs qui sont leurs ennemis (le MEDEF, le pouvoir macroniste et leur chère Union Européenne qui impose ces régressions dans toute l' Europe) et qui sont leurs représentants (les syndicalistes qui se battent pied à pied comme les camarades CGT de Peugeot).
 
Le 22 mars ripostons comme il se doit aux exploiteurs capitalistes et à leurs roquets, tous ensemble et en même temps !

Rédigé par PRCF 38

Publié dans #France

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