http://www.comite-honecker.org/cisc_europeest.htm
Déclaration du Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe (CISC)
HONGRIE 56 / REVOLUTION OU CONTRE REVOLUTION ?
Devoir de mémoire ou devoir d'anticommunisme ?
Alors que la grande presse est restée quasi-muette sur la pitoyable équipée coloniale de Suez
en
1956 (les impérialiste franco-anglais voulai
en
t libérer le canal m
en
acé de nationalisation par le "nouvel Hitler" Nasser...), elle fait ses choux gras anticommunistes de la commémoration des "évènem
en
ts de Hongrie"
en
octobre 1956. Cette étrange "révolution" –préparée de longue date par Washington et le cardinal Mindszenty, son protégé horthyste et antisémite- avait pourtant bizarrem
en
t comm
en
cé, par des appels à l'insurrection de Radio Free Europe (la radio de la CIA) appelant à chasser les communistes. Appel plus qu'
en
t
en
du puisque la "révolution" tourna vite au pogrom anticommuniste avec de nombreux massacres de militants. Devant les m
en
aces qui pesai
en
t alors sur le régime socialiste magyar et sur la paix au c
en
tre de l'Europe, l'URSS n'avait d'autre solution que d'interv
en
ir militairem
en
t pour écraser la contre-révolution blanche. Les c
en
seurs du communisme et de l'URSS se gard
en
t bi
en
de préciser plusieurs choses au sujet de ces tragiques évènem
en
ts:
a) la Hongrie ne v
en
ait pas de ri
en
; avant la guerre et la victoire de l'Armée rouge, elle était aux mains d'un féroce régime fasciste allié de Hitler, le régime du rég
en
t Horthy, héritier des hobereaux qui avai
en
t écrasé la République hongroise des soviets de Bela Kun; mais de cette révolution ouvrière noyée dans le sang, les médias ne parl
en
t pas plus qu'ils n'évoqu
en
t le massacre des spartakistes allemands en 1919 ou de la révolte ouvrière
en
Autriche
en 1934...
b) de 1945 à nos jours, les USA capitalistes sont interv
en
us de manière sanglante, de Hiroshima à l'Irak, des CENTAINES DE FOIS
en
provoquant d'imm
en
ses massacres de progressistes; tantôt de manière directe (Guatemala, Corée, Vietnam, Panama, etc.), tantôt de manière indirecte (Iran, Chili, Indonésie...); dans leur cas, c'était une aide désintéressée à la démocratie, dans le cas de l'URSS c'est le témoignage de son intrinsèque barbarie. Et si cela avait surtout à voir avec la lutte de classes acharnée
en
tre socialisme et capitalisme,
en
tre peuples
en
lutte et impérialisme occid
en
tal, que fut la "guerre froide"?
c) les Hongrois vi
en
n
en
t de réélire "démocratiquem
en
t" leur gouvernem
en
t; comme tout récemm
en
t
en
Bulgarie, moins de la moitié de la population a voté; les gouvernants
en
place ont admis avoir m
en
ti pour se faire élire; ils mett
en
t
en
place, malgré la "rue", la politique de misère dictée par l'Union europé
en
ne et qui plonge dans le chômage et le désarroi des millions d'ouvriers, d'employés et d'intellectuels.
en
quoi cela est-il "démocratique"? sous le régime socialiste, notamm
en
t à l'époque de Janos Kadar, TOUS les Hongrois avai
en
t un emploi, un accès gratuit aux soins, un haut niveau culturel. N'est-ce ri
en
du point de vue de la démocratie, du moins si l'on se place du point de vue des intérêts de la majorité du peuple?
En définitive, ce n'est pas "l'anti-totalitarisme" qui guide les partisans de la contre-révolution de 1956, car le "totalitarisme" (sic) ne les effraie pas quand il est au service... du capitalisme! Leur seule motiviation profonde, c'est la haine de la classe opprimée, qui ne doit pas s'aviser de pr
en
dre le pouvoir, de construire le socialisme et de déf
en
dre ses conquêtes sociales!
http://www.initiative-communiste.fr/wordpress/index.php?cat=7
Communiqué de presse du Parti des Travailleurs Communistes Hongrois
Nous sommes communistes !
” Il y a 50 ans, le 30 octobre 1956, la contre révolution capitaliste atteignit son apogée. Les forces contre révolutionnaires attaquèrent le siège de Budapest du Parti Communiste et massacrèrent les défenseurs du bâtiment. Ce fut l’événement le plus tragique et le plus héroïque de l’histoire de la classe ouvrière hongroise. ” a déclaré Gyula Thurmer, président du Parti des Travailleurs Communistes Hongrois, lors du rassemblement pour le cinquantième anniversaire du 30 octobre. ” Ceux qui attaquèrent le comité de Budapest voulaient plus que l’isolement des communistes. Ils voulaient liquider physiquement les membres du Parti et le Parti lui-même. Nous continuons les meilleures traditions des communistes hongrois, et nous construisons un nouveau parti communiste plus efficace et plus discipliné. Nous représentons le socialisme dans la Hongrie contemporaine. ” Des centaines de membre du Parti des Travailleurs Communistes Hongrois se sont rassemblés au Cimetière Central de Budapest. C’est l’endroit où furent enterrés plus de 40 défenseurs. Selon l’ordre donné par La Commission Nationale du Souvenir, tous les mots et les symboles rappelant les défenseurs du siège du parti, ont été effacés sur les monuments funéraires et sur les tombes.