A propos du Japon

Publié le 15 Mars 2011

JAPON : QUELLES LEÇONS ?


La catastrophe qui frappe le Japon suscite, bien entendu, tout d’abord un sentiment de solidarité avec le peuple japonais ainsi frappé.


Cela ne doit pas empêché de réfléchir à certains faits.


Par exemple, le tremblement de terre, beaucoup plus faible, qui a frappé Haïti a fait 200.000 morts.

Au Japon, fort heureusement, on estime qu’il y aura au maximum 20 à 30.000 victimes. Pourquoi ? Est-ce un effet du hasard ? Bien sûr que non. Haïti est un pays pauvre parce que l’organisation sociale de ce pays entraîne cette pauvreté, ainsi que les rapports de domination impérialiste qui provoque aussi cette fragilité aux catastrophes.

Preuve en est que Cuba, un petit pays du Tiers Monde, pauvre, parvient grâce à son système social, le socialisme, à atténuer de façon spectaculaire les souffrances de son peuple, face aux tornades par exemple, contrairement à son voisin, Saint-Domingue ou encore Haïti.


Ainsi il y a un lien évident entre la situation politico-sociale et les conséquences des catastrophes.

Pour reprendre le cas japonais et haïtien on voit bien que le niveau d’investissement en matière technologique définit également en grande partie les conséquences de tremblements de terre, tornades, tsunamis etc. Or cela aussi est le résultat de l’inégal développement des pays, conséquence du règne de l’impérialisme dans le monde.


Enfin, un mot du nucléaire.


Contrairement aux positions caricaturales des écologistes et des pouvoirs capitalistes, il y a dans ce domaine une position équilibrée, qui consiste à dire que le nucléaire est une technologie qui doit être dans les mains des peuples et donc, contrairement à la politique du gouvernement français, ne doit en aucun cas être privatisé avec le profit au poste de commande au détriment inévitable de la sécurité des peuples.


Et bien entendu il faut que les pouvoirs publics, s’ils étaient au service du peuple, stimule la recherche scientifique pour trouver des sources d’énergie compatibles avec l’intérêt des citoyens à long terme. Le nucléaire doit être un service public sous contrôle populaire et de scientifiques indépendants des forces de l’argent, du capital qui ne voit que son intérêt à cour terme et dont l’exterminisme structurel permet de penser qu’en aucun cas la sécurité des citoyens n’entre fondamentalement en ligne de compte.


AM

Rédigé par PRCF 38

Publié dans #International

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