Mélenchon - Moscovici : communiqué du PRCF
Publié le 25 Mars 2013
Le PRCF exprime sa grave préoccupation face aux attaques que les propos de bon sens de Jean Luc Mélenchon ont suscitées au PS et les commentaires des médias bourgeois.
Ces attaques imbéciles dès qu'un propos est simplement patriotique sont inquiétantes et elles ouvrent un boulevard au FN.
"Antisémites, nationalistes, maurassiens..." voilà les qualificatifs qui ont visé les propos de Mélenchon sur la politique de Moscovici "qui pense finance internationale" et non "français". C’est la direction du PS qui est allée aussitôt chercher une référence paranoïaque aux origines prétendues du ministre qui, pour des laïques véritables, n’ont strictement aucun sens. Les orientations antinationales de Moscovici, et de l’ensemble des dirigeants du PS et de l’UMP, ne sont nullement un fantasme, elles découlent de leur choix euro-fédéraliste pour l’Union européenne et l’Union transatlantique, qui signifient objectivement la mort de l’Etat nation français.
Le PRCF dénonce donc les amalgames scandaleux dont est victime en l’occurrence Mélenchon. Le PRCF, parce qu'il lève bien haut le drapeau tricolore de Robespierre et le drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau a été lui aussi calomnié et insulté, sans que beaucoup des pseudo-révolutionnaires ne s'en émeuvent.
Pourtant il est évident que les politiques menées par les gouvernements français, couché devant les diktats de la dictature capitaliste de l'UE supranationale, sont des politiques antipatriotiques, antipopulaires, anti ouvrières.
C'est le parti socialiste et l' UMP qui sont objectivement les fourriers du fascisme, du racisme, de la xénophobie parce que outre leur politique d'agression et de violence sociale contre les travailleurs et le couches populaires, leur positionnement antipatriotique, leur capitulation devant les oukases de la chancelière allemande, alimentent un juste sentiment patriotique de notre peuple, comme des autres peuples d'Europe, mais que celui-ci est dévoyé et corrompu par l'extrême-droite.
Cela doit donner à réfléchir, et d’urgence, aux forces qui, à la gauche de la gauche, continuent de ricaner lourdement quand il est question d’associer la dimension patriotique du combat de classe à la dimension anticapitaliste du combat patriotique. Persévérer à dissocier les deux combats au nom d’un antifascisme de posture, c’est au contraire porter au pouvoir, peut-être à brève échéance, le FN ou l’UM’Pen en formation dans les grandes mobilisations réactionnaires actuelles sur le terrain « sociétal ».
Jean Luc Mélenchon lui-même doit aller plus loin dans son constat : en restant dans le carcan, dans les chaînes de l'euro et de l'UE, il s'interdit à son tour de penser France d’une manière efficace et conséquente.