Tract du FSC pour le 21 janvier

Publié le 20 Janvier 2010

Etat d'urgence !

La France des travailleurs, héritière des luttes révolutionnaires, ses services publics, son industrie, sa
jeunesse, ses ouvriers, ses enseignants et retraités se trouvent à présent dans une situation alarmante.
De dérive en dérive, après des années d’accompagnement du capital par les gouvernements successifs, auquel
adhérent à présent les états majors des confédérations syndicales inféodées aux directives de l'Union
Européenne, via la CES de Monks. Ce secrétaire général se promène de colloque en colloque avec Sarkozy et
autre Tony Blair pour débattre du « Nouveau monde, Nouveau capitalisme » !

Pendant ce temps, la France et sa population subissent :

- la désindustrialisation de son territoire avec une casse méthodique de la production française. Nos
industries sont délocalisée dans des pays où la main d’oeuvre est rendue à l’étape de l’esclavagisme et payée à
« coups de pieds… »,

- la casse de la fonction publique, qui n’aura bientôt plus de publique que le nom, dépecée d’année en année
de son essence naturelle définie par le Conseil National de la Résistance (CNR) après l’occupation fasciste,

- des attaques en règles contre la sécu, les retraites, les services publics dont les plus essentiels pour les
milieux populaires comme la santé ou l’éducation Nationale,

- des pertes d’emplois massifs, 630 000 chômeurs de plus en 2009, l’augmentation de la précarité avec les
CDD et les petits boulots,

- un recul sans précédent des salaires, du paiement des qualifications, avec la non reconnaissance des diplômes,
de l’ancienneté et des compétences, de la formation et - une régression importante du pouvoir d’achat,
depuis ¼ de siècle, prés de 25% de perte de pouvoir d’achat pour les actifs et près de 20% pour les retraités,

- la dévalorisation du point de rémunération des grilles salariales du secteur public qui a pour conséquence
de voir le SMIC être supérieur au plus bas niveau de certaines grilles,

- la souffrance au travail, à l’exemple de France Telecom, désormais tout est exclusivement lié au rendement
et aux gains de productivité, aux conséquences graves sur la vie familiale et la santé.

- les attaques contre les libertés, les sans-papiers et la criminalisation de l'action syndicale (Contis, ERDFGRDF...)


Face à cette situation, le FSC dénonce sans détours le manque de repères revendicatifs de classe mobilisateurs
pour gagner tous ensemble en même temps pour l’avenir du pays et de ses forces productives, de l’employé
ou de l’ouvrier au cadre, ou du technicien à l’ingénieur.


D’un côté, nous subissons l’offensive d’un gouvernement et d’une Union européenne au service des grands
groupes capitalistes qui accumulent les profits. Ils se sont gavés d’argent public et prétextent la crise, dont ils
sont responsables, pour aggraver encore la situation des travailleurs. Champagne fin 2009 à la bourse de Paris
ou le CAC enregistre 20% de progression en moins de 10 mois.

De l’autre, nous sommes victimes du virage des états-majors syndicaux qui ont décidé, sous le pilotage de la
Confédération Européenne des Syndicats, d’abandonner tous les enseignements de décennies de lutte de
classes souvent victorieuses (1936, 1945, 1968…) pour privilégier les « négociations » à froid et le dialogue entre
« partenaires sociaux », l’intégration dans les institutions officielles et le refus délibéré de coordonner, de
mobiliser et d’impulser les luttes revendicatives fondamentales à l'échelle inter-pro.


Les efforts unitaires (interpro et intersyndicaux) à la base seront donc décisifs pour
construire à partir des luttes le tous ensemble en même temps seul capable d’imposer
le rapport de force et la défaite du pouvoir du capital, à partir d’une plate forme
revendicative pour la défense des services publics et de la protection sociale, pour la
défense de l'emploi et le « Produire en France », pour l'augmentation des salaires et
des pensions.



Le FSC lance un appel au renforcement et à l’adhésion pour aider et préparer avec les salariés les conditions de
l’affrontement de classe qui s’annonce très dur contre ce pouvoir destructeur.




En juin 2009, des militants et syndicats CGT et FSU ont créé l’association Front Syndical de Classe.
Dans une démarche clairement intersyndicale afin de construire aussi le tous ensemble des syndicalistes de
classe, le FSC a pour objet non pas d'être une nouvelle organisation syndicale mais un outil au service du
regroupement des militants et syndicats de classe afin de :

- mener la lutte pour « le tous ensemble en même temps » à partir des besoins réels des salariés (salaires,
emplois, retraites, Sécu, services publics...) pour gagner enfin face à l'offensive capitaliste relayée par les
gouvernements nationaux et l'UE

- contribuer à aider les militants dans le respect des organisations existantes, à se réapproprier leurs
organisations et à les remettre sur les rails du syndicalisme de classe et de masse tout en posant la nécessité
pour le monde du travail de construire une grande Confédération Générale du Travail, unitaire et sur ces bases.

- constituer un lieu de repli pour les militants ou syndicats exclus de leurs organisations syndicales, mener
inlassablement la bataille pour la solidarité de classe contre la répression patronale et étatique dont sont
victimes les travailleurs combatifs.


Pour adhérer au Front Syndical de Classe :
Adhésion individuelle : 30 euros par an (10 pour les bas revenus)
Adhésion d'organisations :
50 euros minimum, Carte de bienfaiteur à partir de 100 euros
Chèque (à l'ordre de "Front Syndical de Classe") à envoyer à :
Jacky Omer, 40 Boulevard de la Liberté, 92320 Châtillon

Rédigé par FSC

Publié dans #Infos Locales

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